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Aujourd'hui l'économie

Podcast Aujourd'hui l'économie
Aujourd'hui l'économie vous propose un rendez-vous quotidien pour décrypter un fait marquant de l'actualité économique, du lundi au vendredi à 06h16 TU, toutes ...

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5 de 24
  • L'industrie musicale à la fête grâce aux plateformes de streaming
    L’IFPI, la fédération internationale de l'industrie phonographique a publié les chiffres de l’industrie pour 2024 et ils sont bons. Le secteur poursuit sa croissance pour la dixième année consécutive, porté par les plateformes d'écoute en ligne. Décryptage. Le marché de la musique se porte bien. Il pèse aujourd'hui à peu près 30 milliards de dollars à travers le monde. La tendance est à la hausse. Une progression qui repose essentiellement sur le streaming, puisque ces plateformes d'écoute comme Spotify, Apple Music, YouTube Music ou Deezer représentent plus de deux tiers des revenus du secteur. Le nombre d'abonnés payants à une plateforme de ce type est justement aussi en augmentation. Dans ce rapport de la musique mondiale publié par l'IFPI, on voit cette tendance prendre de l'ampleur. Oui le consommateur paie pour écouter de la musique. Illustration aux États-Unis où les 100 millions d'abonnements au streaming musical payant ont été atteints. Et puis la plateforme Deezer a vu son chiffre d'affaires augmenter en 2024, lui permettant pour la première fois de son histoire d'atteindre son seuil de rentabilité, c'est-à-dire le montant de chiffre d'affaires nécessaire pour que les recettes de l'entreprise soient au moins égales à ses dépenses.  Une stratégie payante Plusieurs pistes d’explications à cette dynamique. Déjà, certaines régions du monde, jusqu'ici peu intéressées par ces plateformes, le sont aujourd'hui. Le nombre d'abonnements y a explosé en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Sur ces trois zones, cette croissance est d'environ 22-23%. En comparaison, aux États-Unis, elle n'est que de 2%. Certains des plus grands marchés atteignent donc un point d’adoption relativement élevé, ce qui signifie que la croissance des nouveaux abonnés a été plus lente. Par ailleurs, les stratégies des plateformes portent leurs fruits. Elles se repositionnent petit à petit afin que l'on s'abonne pour écouter de la musique. Avec un simple abonnement, Deezer notamment, propose une expérience client premium, en organisant, par exemple, des jeux concours pour assister aux concerts de vos artistes préférés, voire les rencontrer dans le cadre d'événements chapeautés par la marque, à destination de ses clients évidemment. À lire aussiLes plateformes de streaming à l'assaut de l'intelligence artificielleLe poids de l’intelligence artificielle Il faut aussi souligner le travail des maisons de disques qui jouent un rôle-clé dans le succès des artistes et par extension des plateformes, tendance amplifiée par les réseaux sociaux. Avec un enjeu colossal, ne pas se laisser dépasser par l'intelligence artificielle. Le sujet préoccupe d’ailleurs les plateformes. Sur Deezer, une chanson sur dix mise en ligne par semaine est générée, en partie ou en intégralité par l'IA. Et dans un marché où plus d'un million de titres sont publiés chaque semaine, difficile de surveiller si chaque morceau est issu de la créativité humaine ou pas. Certaines plateformes mettent d'ailleurs en place des barrières pour d'une part limiter ces initiatives et d'autre part, éviter à des robots d'amplifier le nombre d'écoutes de chansons, ce qui implique une rémunération. Les géants du secteur vont donc devoir trouver un équilibre entre prix compétitifs, séduire de nouveaux clients et protéger les artistes ! 
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  • France: comment financer les dépenses militaires?
    Les ministres français de l'Économie et des Armées reçoivent, ce jeudi 20 mars, les investisseurs privés et les industriels de la défense. Objectif de ce rendez-vous : mobiliser des financements pour le secteur, cela alors que l'Union européenne entend se réarmer face à la menace russe. À l’ordre du jour, trouver les financements pour mener à bien ce projet. Décryptage. L'objectif est ambitieux pour la France. Aujourd'hui, les dépenses de la défense tricolore s'élèvent à un peu plus de 2% du PIB, ce qui correspond à environ 50 milliards d'euros. Le président français veut augmenter ce budget pour atteindre d'ici cinq ans les 100 milliards. La grande interrogation réside dans le financement de ce projet. Ces dernières semaines, une multitude de pistes ont été évoquées, plus ou moins prises au sérieux d'ailleurs, et c'est de cela dont il sera question tout à l'heure à Bercy.  Les banques sollicitées  Il suffit de voir qui est convié à cette réunion pour envisager quelques options qui s’offrent à l’exécutif, puisque ce sont les banques, les assurances ou encore des fonds d'investissements qui prendront part à l'événement. Les banques d'abord, via les livrets d'épargne. Le ministre de l'Économie et des Finances n'exclut pas la possibilité de mobiliser cette épargne privée mais attention, cela ne veut pas dire que l'État pourra obliger à investir dans des livrets qui vont être dirigés vers la défense et vers l'armement. Cela veut juste dire qu'il pourra simplement utiliser l'épargne existante, comme le Livret A. Évidemment le tout avec l'accord des banques. À lire aussiL'Europe peut-elle devenir un géant de l'industrie de défense?Il a aussi été question de la création d'un nouveau livret d'épargne spécifique aux dépenses militaires. Il s’agit là d’un produit bancaire permettant aux citoyens de contribuer directement au financement de l'effort de défense tout en bénéficiant d'avantages fiscaux. À ce stade, ça reste une piste parmi d'autres, mais quoi qu'il en soit, les banques restent en première ligne car ce sont elles qui prêteront de l'argent aux entreprises. La Fédération bancaire française estime que les six plus grandes banques du pays soutiennent déjà le secteur à hauteur de 37 milliards d'euros. Un choix politique Il y a aussi les assurances vie qui peuvent permettre de trouver des fonds. Et ce n'est pas négligeable. Les assureurs en France disposent via les contrats d'assurance vie, de plus de 2 000 milliards d'euros placés principalement dans des obligations d'État et d'entreprises. Si le secteur de la défense n'a pas forcément les faveurs des assureurs, plus attentifs ces dernières années aux critères environnementaux notamment, leur regard sur le militaire est en train de changer, voyant que le sujet devient de plus en plus stratégique.   À lire aussiL'Europe se réarme, le secteur de la défense se frotte les mainsEt puis on peut aussi penser à des financements 100% publics. L'Allemagne a fait ce choix et a trouvé une solution pour financer ses dépenses militaires en s'endettant. Mais s'endetter coûte cher et la France n'a plus les moyens, elle-même déjà très endettée. D'autant qu'Emmanuel Macron le promet, l'augmentation du budget militaire n'impliquera pas de hausse d'impôts. L'équilibre est donc très précaire. Faudra-t-il créer un nouvel impôt ? Faire des économies ? S'endetter ? Des enjeux financiers et économiques avec des conséquences sociales. Le financement de la défense française est plus que jamais une affaire de choix politique ! 
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  • Face aux guerres commerciales, le retour des investisseurs au Nigeria
    Le Nigeria était encore il y a quelques années la première économie africaine, reléguée, si on peut dire, aujourd'hui à la troisième place. Mais depuis le début de l'année, les investisseurs étrangers reviennent sur les marchés nigérians. Décryptage. Si le Nigeria a perdu sa place de leader africain en termes de création de richesse, le pays a de nombreux atouts qu'il convient de rappeler. Avec plus de 220 millions d'habitants, c'est le pays le plus peuplé du continent. Des secteurs clés font vivre son économie comme les ressources naturelles abondantes, notamment le pétrole ou le gaz, mais aussi les télécoms, la finance ou la tech qui y sont en pleine expansion. Mais si elle est insuffisante pour faire décoller le pays, la croissance y est positive. Le fonds monétaire international l'envisage d'ailleurs aux alentours de 3% pour 2025 .  Difficultés économiques et sociales Pourtant, le Nigeria traverse une période compliquée. De nombreuses manifestations se sont déroulées durant l’été 2024 pour dénoncer la vie chère et la mauvaise gouvernance du pays. Le symbole de cette situation c'est le niveau de l'inflation, 34,8% en décembre dernier. Elle a amorcé sa décrue depuis le début 2025, s'établissant aujourd'hui à 23%. Certes, c'est beaucoup mais c'est tout de même moins élevé que ces derniers mois. À lire aussiGrand reportage: le Nigeria face à la crise économiqueCar depuis deux ans, avec l'arrivée au pouvoir de Bola Tinubu, l'exécutif a mené d'importantes réformes économiques. Après l'arrêt des subventions sur le carburant, il a entamé ces derniers mois la refonte du système fiscal du Nigeria avec pour objectif d'accroître les recettes de l'État. Des réformes qui ont pour certaines pesé sur le pouvoir d'achat de la population, mais dont le but est d'assainir les finances publiques et de faire revenir les investisseurs qui boudaient le pays.  Donald Trump et le naira  La stratégie du président nigérian a l’air de fonctionner, grâce à Donald Trump et à la monnaie nationale, le naira. Alors si les deux n'ont aucun rapport, ils concourent à ce retour des investisseurs. Le président américain dans un premier temps en raison de la guerre commerciale qu'il mène tous azimuts. Les investisseurs, toute proportion gardée, qui boudent les marchés américains retrouvent un intérêt dans le Nigeria étant donné qu'il n'est pas dans le viseur de Donald Trump. La force du pays c'est qu'il est d'ailleurs moins arrimé à l'économie américaine que d'autres économies émergentes. Concrètement, les investisseurs cherchent des endroits où ils peuvent faire des affaires, sans être concernés par les mesures de Washington. Concernant le naira, c'est l'une des devises les plus performantes depuis l'élection présidentielle américaine. Le naira nigérian reprend des couleurs par rapport au dollar, ce qui rassure les investisseurs. Précisons tout de même qu'il a subi dévaluation sur dévaluation ces dernières années. Maintenant qu'il est stabilisé, le pays redevient attractif pour les investisseurs. Et c'est important pour les autorités. Ces derniers mois, bon nombre d'entreprises internationales ont tout simplement quitté le Nigeria. Des départs en cascade qui ont évidemment mis en difficulté l'économie nationale mais ont surtout envoyé un mauvais signal. La tendance semble changer et la confiance est de retour, ce qui en économie est essentiel pour faire des affaires. Reste à voir si cela va durer !
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  • La France affine sa politique autour de l'énergie nucléaire
    Le président français, Emmanuel Macron a réuni un Conseil de politique nucléaire afin d'envisager et surtout de préparer les années à venir à ce sujet. Car cet enjeu stratégique est aussi financier. Décryptage. C’est un marché qui pèse lourd même si c'est vrai qu'il est très difficile d'estimer un montant. Mais en tout état de cause, le marché français du nucléaire est estimé à plusieurs dizaines de milliards d'euros par an. Juste un indicateur pour vous faire une idée, l'an passé, EDF, qui produit et qui fournit l'électricité en France a dépensé à peu près cinq milliards d'euros uniquement pour la maintenance et l'exploitation de ses 18 centrales nucléaires dans le pays. Ce n'est qu'un indicateur mais il permet de comprendre l'importance de ce secteur qui est en mutation.  Regarder vers l’avenir D'un côté, le parc nucléaire tricolore vieillit, les premiers réacteurs ont aujourd'hui plus de quarante ans. L'idée est donc de prolonger leur durée de vie, ce qui nécessite des mises à niveau coûteuses, environ 50 milliards d’euros d’ici 2030 selon EDF. Et puis de l'autre côté, des réacteurs nouvelles générations sont développés et mis en service, les EPR. La première version de ces réacteurs, à Flamanville, dans le nord-ouest de la France, a été connecté au réseau électrique à la fin de l'année dernière. Mais ce projet a rencontré bon nombre de soucis, douze ans de retard sur les travaux et surtout, ça a coûté sept fois plus que l'estimation prévue en 2006 avant le début du chantier.  Des coûts très élevés Construire des installations nucléaires coûte cher comme on vient de le démontrer. Et ce sujet était d'ailleurs à l'ordre du jour hier, de la réunion présidée par le chef de l'État. Car une nouvelle version des EPR est à l'étude, les EPR 2. Emmanuel Macron vise une première mise en service d'ici 2038 au lieu de 2035. Un retard sur l'agenda en raison du prix de construction de telles structures. Parce que comme pour les EPR première génération, la facture s'envole. En 2022, le coût du programme était initialement évalué à 51,7 milliards d'euros. Il l'est à 67,4 milliards d'euros aujourd'hui. Cette facture pourrait atteindre les 100 milliards si on compte les frais financiers, soit le double de l'estimation initiale. Où trouver l’argent? On le rappelle, la France est limitée dans son déficit public qui est déjà au-dessus de 6% de son PIB donc difficile de trouver des fonds et EDF est fortement endettée, près de 65 milliards d’euros en 2023. Et on l'a dit le groupe doit mobiliser d’importants financements pour moderniser le parc existant. Il y a donc un enjeu important pour la France, mais aussi pour l'Europe, cela parce que le retour en grâce de l'atome est un investissement qui a un coût. Un coût qui permet de produire une électricité décarbonée, plutôt bon marché et surtout disponible à tout moment. Ces capacités de production permettent à la France d'exporter de l'électricité vers ses voisins européens. Et cette souveraineté européenne par l'indépendance énergétique de la France, ça compte, à l'heure où les tensions géopolitiques sont de plus en plus exacerbées ! 
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  • La Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?
    La Chine est dans le viseur de Donald Trump. Le président américain a imposé 20 % de droits de douane sur tout produit chinois importé sur le sol américain. Son ambition, c'est de mettre en difficulté l'économie chinoise tout en relançant la production aux États-Unis. Mais paradoxalement, Pékin pourrait sortir gagnante de cette guerre commerciale. Décryptage. L’idée fait son chemin: Pékin peut tirer profit des lourdes sanctions américaines dont elle fait l’objet. Plusieurs analystes et observateurs l'affirment, à l'image il y a quelques jours de la cheffe de la diplomatie européenne.Dans une interview accordée à Bloomberg, Kaja Kallas explique que la Chine a tout à gagner des guerres commerciales menées par Washington. On le rappelle, pour le moment, les États-Unis imposent les produits chinois à hauteur de 20 %. Car les Américains importent beaucoup plus qu'ils n'exportent vers la Chine ! En 2024, cet excédent commercial était d'environ 300 milliards de dollars. Ce qui agace Donald Trump ! La riposte de Pékin Pékin n’a pas attendu pour répondre aux mesures du président américain, en imposant des taxes de 10 à 15 % sur les produits agricoles américains, notamment le soja, le maïs, le blé ou le bœuf. Cette stratégie cible directement la base électorale de Trump, principalement située dans les États agricoles. Et puis les autorités chinoises ont aussi adopté des mesures plus strictes sur les entreprises américaines qui opèrent en Chine, stratégie qui réduit ainsi les exportations américaines vers leur marché. Pékin a donc riposté, mais tout de même avec une certaine prudence et en frappant de manière précise car, difficile de ne pas l'évoquer, l'économie chinoise traverse une zone de turbulences. Le pays est très dépendant des exportations d'autant que sa consommation interne est faible. Il faut donc trouver un équilibre et laisser la porte ouverte à de possibles négociations entre les deux pays. À lire aussiLa Chine sur une ligne de crête face à la politique douanière de Donald TrumpUne nouvelle stratégie Mais la Chine peut tirer profit de cette situation qui de prime abord n'a pas l'air bonne. Déjà, de nombreuses entreprises chinoises ont déplacé ou déplacent leur production vers des pays qui ne sont pas concernés par les sanctions américaines comme le Cambodge, le Vietnam ou le Maroc pour contourner les droits de douane appliqués par les États-Unis. Et puis surtout, Pékin est en train de sortir de sa dépendance américaine. La Chine a tout simplement développé de nouveaux marchés comme en Amérique du Sud, au Moyen-Orient ou en Afrique. En diversifiant ses partenaires commerciaux, on prend moins de risques quand le principal vous tourne le dos. L’Union européenne, objet des convoitises L’Union européenne pourrait être l’alliée idéale de Pékin, d’autant qu’elle est la cible de menaces et de sanctions très lourdes par Donald Trump. En torpillant les accords avec les Européens, le président américain les pousse irrémédiablement à trouver d'autres partenaires. La Chine fait figure de candidate puisqu'on le disait, elle aussi se cherche des nouvelles alliances. L'Union européenne qui par la force des choses est poussée dans les bras de Pékin.   À lire aussiLa Chine se prépare à la politique économique de Donald TrumpCette solution, Pékin envisage sérieusement. Le mois dernier, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé que la Chine attachait "une grande importance à sa relation avec l'UE en la considérant comme un partenaire stratégique global”. Le message est clair et tout sauf innocent. Car finalement, sur le long terme, Donald Trump pourrait bien être l'ouvrier d'une hégémonie chinoise, et pas seulement économique ! 
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Aujourd'hui l'économie vous propose un rendez-vous quotidien pour décrypter un fait marquant de l'actualité économique, du lundi au vendredi à 06h16 TU, toutes cibles.
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