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Aujourd'hui l'économie

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  • Économie, pouvoir et réseautage: plongée au cœur des Rencontres d'Aix-en-Provence
    Chaque été depuis vingt-cinq ans, les Rencontres économiques d’Aix-en-Provence réunissent économistes, dirigeants, syndicalistes et citoyens pour débattre librement des grands enjeux du moment. Un événement unique en son genre, à la croisée du sérieux et de la convivialité. À l’ombre des platanes du parc Jourdan, le cœur d’Aix-en-Provence bat au rythme de l’économie mondiale. Comme chaque année à cette période, la ville accueille les Rencontres économiques, organisées par le Cercle des économistes. Trois jours durant, conférences, tables rondes et discussions informelles s’enchaînent, loin du formalisme habituel des grands rendez-vous économiques. Ici, pas de cravate, mais des échanges francs autour d’un café ou d’un apéritif, parfois même dans une pizzeria discrète du centre-ville. Baptisé « le mini Davos français », l’événement célèbre cette année sa 25e édition, toujours dans un esprit de détente et d’ouverture. Le thème retenu pour 2025 : « Affronter le choc des réalités », un intitulé qui résonne avec l’instabilité géopolitique et les bouleversements économiques actuels. Des figures de renom pour penser le monde d’aujourd’hui Avec plus de 380 intervenants et 73 sessions ouvertes gratuitement au public, ces Rencontres affichent une volonté claire, celle de démocratiser l’accès au débat économique. Près de 7 000 participants sont attendus pour écouter et interpeller les grandes figures présentes cette année. Retenons Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, Esther Duflo, prix Nobel d’économie 2019, ou encore les ministres Éric Lombard (France) et Nadia Fettah Alaoui (Maroc). Les syndicats sont également représentés, notamment avec la présence de Sophie Binet (CGT), tout comme les grands patrons à l’image de Patrick Pouyanné (Total Énergies). Tous viennent confronter leurs visions et échanger, dans un cadre propice à la parole libre et au débat. Un lieu unique pour tisser des liens et imaginer l’avenir Ces Rencontres sont aussi l’occasion pour les acteurs de l’économie francophone de se croiser et d’échanger, formellement comme informellement. De jeunes entrepreneurs côtoient grands patrons, hauts fonctionnaires et investisseurs dans une ambiance détendue, mais studieuse. C’est le moment idéal pour "faire du réseau", tisser des liens et découvrir les talents de demain. Cette année, une nouveauté de taille s’ajoute au programme : le lancement du Global Economic Dialogue, une initiative inédite rassemblant 35 think-tanks européens (groupes de pensée) pour confronter leurs visions parfois opposées. Une manière de nourrir encore davantage la réflexion collective dans un monde en pleine mutation. À lire aussiLes rencontres économiques d'Aix-en-Provence: le monde qui nous attend
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  • Transition énergétique: l'Europe peut-elle réussir sans la Chine?
    Alors que la Commission européenne vient de présenter ses objectifs pour le climat, une étude de l’Institut Montaigne met en lumière la forte dépendance de l’Union européenne à la Chine pour les technologies vertes. Un enjeu stratégique alors que l’UE ambitionne la neutralité carbone d’ici 2050. Pour réussir sa transition énergétique, l’Europe doit s’appuyer sur des technologies propres comme les panneaux solaires, les éoliennes ou les batteries. Mais ce n'est pas si simple, puisque la quasi-totalité de ces équipements est importée, en majorité de Chine. Ainsi, 97 % des panneaux solaires, 53 % des éoliennes et 44 % des batteries pour véhicules électriques proviennent de l’Empire du Milieu. Un déséquilibre structurel qui s’explique notamment par la délocalisation passée des productions industrielles européennes vers l’Asie, mais aussi par la compétitivité des prix chinois. Cette dépendance interroge sur la souveraineté industrielle de l’UE, en particulier dans un contexte géopolitique incertain. Une vulnérabilité stratégique Car dépendre d’un seul pays pour des ressources aussi stratégiques, c’est s’exposer à de potentielles pressions. La Chine n’hésite d’ailleurs pas à ajuster ses exportations en fonction de ses intérêts politiques ou économiques. Cette vulnérabilité pousse les autorités européennes à réagir. Face à ce constat, la Commission européenne a lancé plusieurs initiatives législatives pour renforcer l’autonomie industrielle du continent, à commencer par le Net Zero Industry Act et le Critical Raw Materials Act, deux textes entrés en vigueur l’an dernier. Leur objectif : couvrir 40 % des besoins européens en technologies vertes d’ici 2030. Des pistes inspirées d’ailleurs, mais pas sans limites Certains pays comme le Japon ou la Corée du Sud ont amorcé leur sortie de dépendance à la Chine. Ils ont diversifié leurs sources d’approvisionnement et restructuré leurs chaînes de production. Ces stratégies sont citées en exemple dans l’étude de l’Institut Montaigne. Mais elles ne sont pas sans contraintes. La dépendance à certains minerais critiques reste une réalité. Pour l’Europe, il s’agit donc de trouver un équilibre, celui de réduire la dépendance sans se couper totalement de la Chine, tout en assumant le coût d’un retour à une plus grande souveraineté industrielle.
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  • Euro féminin 2025: un tournant économique pour le football au féminin
    À quelques heures du coup d’envoi de l’Euro féminin 2025 en Suisse (du 2 au 27 juillet), l’économie du football féminin affiche une dynamique inédite. Sponsoring, droits TV, salaires, tour d’horizon d’un secteur en pleine mutation, mais encore loin d’égaler son pendant masculin. Le football féminin connaît une expansion économique impressionnante. Selon le cabinet Deloitte, le marché mondial du sport féminin professionnel devrait atteindre 2,35 milliards de dollars en 2025. Le football, bien qu’il ne représente qu’un tiers de cette dynamique, en est l’un des moteurs principaux, attirant investisseurs et grandes marques. L’Euro 2025 en est un symbole fort. Le budget de l’événement atteint 128 millions d’euros, contre seulement 12 millions en 2017. Quant à la dotation financière pour l’équipe gagnante, elle a été multipliée par cinq, passant de 8 à 41 millions d’euros. Des chiffres qui illustrent l’explosion du secteur et la diversification de ses revenus : désormais, le sponsoring et les partenariats génèrent la majorité des recettes, loin devant les droits télévisés qui ne représentent qu’un quart. Des inégalités persistantes avec le football masculin Malgré cette croissance, l’écart avec le football masculin reste colossal. En France, la meilleure joueuse perçoit en moyenne 19 fois moins que son homologue masculin. Et les compétitions illustrent aussi cette dynamique. Quand l’Euro féminin génère 65 millions d’euros de revenus, l’Euro masculin dépasse le milliard. L’UEFA entend néanmoins faire évoluer les choses. Elle prévoit d’investir un milliard d’euros dans le football féminin d’ici la fin de la décennie, avec l’objectif de créer 5000 emplois de footballeuses professionnelles. Les clubs féminins se structurent, les joueuses sont mieux formées et mieux rémunérées, et la qualité du jeu attire de plus en plus de spectateurs et de sponsors. Marques et audiences : les voyants sont au vert Les grandes marques l’ont bien compris. Adidas, Coca-Cola, Heineken, Lidl… les sponsors sont de plus en plus nombreux à s’associer à des compétitions féminines. Cet engouement s’explique notamment par l’augmentation des audiences : pour cette édition 2025, les revenus liés aux médias ont quasiment doublé par rapport à 2022. Tous les indicateurs semblent donc au vert pour le football au féminin. Mais le principal défi reste à venir, celui de bâtir un modèle économique pérenne. Car si la croissance est bien là, le secteur n’a pas encore atteint sa maturité. Les années à venir seront décisives.
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  • L'Iran, une économie sous sanctions entre résilience et effondrement
    Quarante-huit heures après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, le guide suprême Ali Khamenei a revendiqué la victoire. Pourtant, en coulisse, un autre front reste actif. Celui de l’économie. Sous sanctions depuis des décennies, frappée par une inflation galopante et une devise en chute libre, l’économie iranienne semble tenir. Décryptage. La République islamique se targue de résister aux pressions extérieures, mais cette résilience a ses limites. Le rial iranien ne cesse de s’effondrer : il faut désormais plus de 42 000 rials pour un seul dollar américain. L'inflation est ainsi fulgurante, estimée à 43 % par le Fonds Monétaire International. Les produits de première nécessité deviennent inaccessibles pour une grande partie de la population. Selon les estimations, entre un tiers et la moitié des Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté. Cette détérioration s’est aggravée après la réimposition des sanctions américaines en 2018, lorsque Washington s’est retiré de l’accord sur le nucléaire. L’Iran, déjà isolé, s’est alors vu couper l’accès au système bancaire international et privé de dollars. Une économie sous sanctions, mais jamais à l’arrêt Malgré l’isolement, Téhéran n’est pas resté sans ressources. Le pays a renforcé ses partenariats avec la Chine, la Russie, la Turquie ou encore l’Inde. Et surtout, il a su contourner les sanctions grâce à des raffineries chinoises opérant discrètement sur son sol, surnommées teapots, ou à une flotte fantôme de 400 navires transportant clandestinement du pétrole. Ce système s’appuie sur un modèle économique à deux vitesses. D’un côté, un capitalisme d’État dominé par les Gardiens de la Révolution, omniprésents dans les secteurs clés (énergie, télécoms, BTP). De l’autre, une économie informelle florissante, basée sur la contrebande et les circuits parallèles. Selon certaines estimations, le marché noir représenterait jusqu’à 40 % du PIB. Le pétrole, force vitale et talon d’Achille La récente guerre éclair avec Israël a touché un nerf sensible : les infrastructures énergétiques. Raffineries, oléoducs, terminaux pétroliers ont été visés, menaçant la première richesse du pays. Car malgré tout, l’Iran demeure un géant énergétique, troisième réserve mondiale de pétrole brut. Mais cette dépendance au pétrole, ajoutée à une gestion opaque et centralisée, rend l’économie extrêmement vulnérable. Paradoxalement, c’est ce système verrouillé, résilient mais étouffant, qui permet au régime de se mainteni, au détriment d’une population de plus en plus étranglée.
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  • Les droits de douane de Donald Trump continuent de redessiner le commerce mondial
    Une étude du cabinet McKinsey révèle les profondes répercussions des mesures douanières américaines sur les échanges internationaux. Alors que la Chine perd du terrain, l’Europe s’impose comme un acteur central dans la nouvelle cartographie commerciale mondiale Depuis le 2 avril, les droits de douane imposés par Donald Trump restent en vigueur. Même s'ils font moins la une de l’actualité, leurs effets sont toujours bien réels. Le cabinet McKinsey vient de publier une étude qui confirme l’impact majeur de ces mesures sur le marché mondial. Initiée par les États-Unis, cette guerre douanière cible en priorité la Chine. Tous les produits fabriqués dans ce pays et importés sur le sol américain sont désormais taxés à hauteur de 30 %. Pour les autres pays, la taxe est fixée à 10 %. Ces règles modifient en profondeur les dynamiques commerciales. Selon McKinsey, une tendance forte se dégage: le « friendshoring ». Cette stratégie consiste à privilégier les échanges avec les alliés géopolitiques. La conséquence, c'est celle-ci, les importations américaines en provenance de Chine ont chuté de 34,5 % depuis le mois d’avril. Face à cette baisse, l’Organisation mondiale du commerce a dû revoir ses prévisions. Au lieu d'une hausse attendue de 2,7 %, le commerce mondial devrait reculer de 0,2 % cette année. Le monde entre ainsi dans une phase de fragmentation économique. À lire aussiPourquoi l'Union européenne veut accélérer les négociations avec Trump? L’Europe, pivot d’un nouvel équilibre mondial Face à la baisse des exportations vers les États-Unis, la Chine redirige sa production vers l’Europe. Paradoxalement, cette guerre commerciale profite donc au Vieux Continent. D’après McKinsey, les pays européens pourraient fournir jusqu’à 55 % du marché mondial d’exportation destiné à remplacer les produits chinois aux États-Unis. En d'autres termes, l’Europe serait en mesure de couvrir un besoin sur deux en produits substituts. Cependant, certains secteurs restent hors de portée. Dans le manufacturier et l’électronique, ce sont les pays d’Asie du Sud-Est qui prennent l’avantage. De leur côté, les consommateurs américains risquent de subir un déficit d’approvisionnement estimé à plus de 100 milliards de dollars. Cela pourrait entraîner des pénuries sur des produits essentiels comme les ordinateurs portables, les smartphones ou les écrans, mais aussi une hausse généralisée des prix. À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché Vers une bipolarisation économique ? Cette recomposition des flux commerciaux pourrait dessiner un monde économique à deux vitesses : d’un côté, les pays qui maintiennent des liens avec la Chine ; de l’autre, ceux qui s’en détachent. L’enjeu devient alors de trouver de nouveaux partenaires ou de renforcer ceux déjà établis. Pour l’Europe, cela représente une opportunité majeure : ses exportations vers les États-Unis pourraient augmenter de 200 milliards de dollars. Mais cette dynamique reste à double tranchant. Car la Chine, en se tournant vers l’Europe, y intensifie également sa présence commerciale. Un défi pour les industriels européens, qui doivent jongler entre nouvelle demande américaine et concurrence asiatique accrue.
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Sobre Aujourd'hui l'économie

Aujourd'hui l'économie, présenté par Stéphane Geneste, vous propose un rendez-vous quotidien pour décrypter un fait marquant de l'actualité économique, du lundi au vendredi à 06h16 TU, toutes cibles.
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