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  • Les modèles open-source d’OpenAI sont-ils réellement « ouverts » ?
    C’est un petit virage, mais qui pourrait avoir de grandes conséquences. Depuis sa création en 2019, OpenAI, la société de Sam Altman, n’avait mis à disposition que des modèles fermés, jalousement protégés. Un choix souvent critiqué, au regard même du nom de l’entreprise, accusée de verrouiller l’innovation au profit d’un seul acteur.Mais voilà qu’OpenAI desserre légèrement l’étau avec deux nouveaux modèles : gpt-oss-20b et gpt-oss-120b. Ils sont dits open weight, c’est-à-dire que leurs poids – ces milliards de paramètres qui façonnent l’intelligence du modèle – sont accessibles à tous, sous licence Apache 2.0, l’une des plus permissives qui soient. En clair, chacun peut les télécharger, les exécuter, les modifier, voire les intégrer dans des produits commerciaux. Le premier tourne sur un simple Mac doté de 16 Go de RAM, le second exige tout de même une carte NVIDIA haut de gamme de 80 Go. Attention cependant : on est loin d’un vrai open source. Si les poids sont disponibles, l’architecture complète, les données d’entraînement et les techniques d’optimisation restent confidentielles. Autrement dit, OpenAI ouvre la porte… mais garde la clé. Un compromis assumé, qui permet à l’entreprise de participer à l’écosystème ouvert sans trop risquer de fuite de propriété intellectuelle.Pourquoi ce mouvement ? Parce que la concurrence s’organise, notamment en Chine. Des modèles comme DeepSeek ou Qwen d’Alibaba progressent à grande vitesse, avec des performances redoutables en raisonnement ou en programmation, et surtout à moindre coût. OpenAI entend donc réaffirmer son rôle d’acteur stratégique « made in USA », à un moment où l’intelligence artificielle devient aussi un terrain d’affrontement géopolitique. Côté performances, la firme assure que ses modèles ouverts tiennent la comparaison avec ses propres technologies internes de petite taille, comme o3-mini et o4-mini. Mais elle se garde bien de toute confrontation directe avec DeepSeek. Un signe que la bataille de l’IA ouverte ne fait que commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:48
  • Un agent IA débarque sur Linux ?
    Un nouvel acteur vient de faire son entrée dans l’univers des assistants intelligents, et il s’adresse directement aux passionnés de Linux. Newelle, c’est son nom, vient de sortir en version 1.0. Basé sur GNOME, l’environnement de bureau phare du monde libre, il se distingue par une intégration native et transparente, avec une interface GTK qui lui donne l’allure d’un outil pensé dès le départ pour l’écosystème Linux.L’assistant ne se contente pas de répondre à des questions : il propose une véritable boîte à outils intelligente. On y retrouve un gestionnaire de fichiers intégré, capable d’accompagner l’utilisateur dans ses tâches grâce à l’IA, un gestionnaire de profils permettant de basculer d’une configuration à une autre, ainsi qu’une mémoire à long terme, qui permet de se souvenir des échanges passés pour personnaliser les interactions.Côté fonctionnalités avancées, Newelle mise sur la flexibilité : choix des modèles d’IA, qu’ils soient locaux ou hébergés dans le cloud, extensions personnalisées pour enrichir l’expérience, et même la possibilité de discuter avec ses propres documents ou d’extraire directement des informations de sites web. Le logiciel prend en charge le Markdown, le LaTeX, mais aussi la reconnaissance vocale et la synthèse vocale, permettant une utilisation totalement mains libres. Plus surprenant encore : il peut exécuter des commandes dans le terminal suggérées par l’IA, une fonction qui séduira sans doute les utilisateurs avancés.Disponible dès maintenant via GitHub ou Flathub, Newelle reste fidèle à la philosophie du libre : son installation est entièrement optionnelle et manuelle. Un contraste marqué avec Microsoft, qui intègre désormais ses assistants de manière quasi imposée à Windows. Avec ce lancement, Newelle s’impose comme une alternative sérieuse et respectueuse pour ceux qui veulent profiter de l’intelligence artificielle tout en gardant le contrôle de leur environnement. Reste à voir si la communauté Linux saura s’emparer de ce nouvel outil et l’enrichir, comme elle sait si bien le faire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • X.com : bientôt des pubs dans les conversations avec Grok ?
    Développer une intelligence artificielle, ça coûte une petite fortune. Et même si, à long terme, ces technologies promettent d’énormes bénéfices, leur mise au point nécessite des investissements colossaux. C’est dans ce contexte qu’Elon Musk, patron de la société xAI, à l’origine du chatbot Grok, cherche de nouvelles sources de financement. Et comme souvent dans le monde numérique… cela passe par la publicité.La question est donc posée : faudra-t-il bientôt s’habituer à voir des annonces s’inviter directement dans nos conversations avec une IA ? Le Financial Times rapporte en tout cas un échange public tenu le 6 août sur le réseau X entre Musk et plusieurs annonceurs, au cours duquel l’idée a été sérieusement évoquée. « Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés uniquement sur la création de Grok, l’IA la plus intelligente et la plus précise au monde. Nous allons désormais réfléchir au financement de ces GPU coûteux », a déclaré l’homme d’affaires. Et il ne s’agirait pas de publicités classiques, mais d’un ciblage redoutablement précis. Musk imagine en effet que lorsqu’un utilisateur pose une question à Grok pour résoudre un problème, l’IA puisse lui suggérer en même temps une solution commerciale, parfaitement adaptée à sa demande.Une stratégie qui séduit déjà de nombreux annonceurs. Toujours selon le Financial Times, les marques réclament depuis plusieurs mois la possibilité d’intégrer leurs messages au cœur des conversations avec des chatbots. De quoi ouvrir un nouveau marché publicitaire colossal. Mais tout le monde n’est pas sur la même ligne. Si Musk et xAI semblent prêts à franchir le pas, d’autres acteurs, comme OpenAI, écartent pour l’instant cette perspective, jugeant que l’expérience utilisateur pourrait en pâtir. Alors, simple évolution du modèle économique ou dérive intrusive ? La question est lancée : accepteriez-vous de voir des pubs s’afficher au beau milieu de vos échanges avec une intelligence artificielle ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:58
  • L’Italie s’envole pour Mars ?
    L’Italie n’a jamais caché ses ambitions spatiales. Déjà principal contributeur de la mission européenne ExoMars, qui doit envoyer en 2028 le rover Rosalind Franklin à la recherche de traces de vie passée, Rome franchit aujourd’hui une étape supplémentaire. Plutôt que d’attendre les aléas des grands programmes internationaux, le pays choisit de s’associer directement à un acteur privé : SpaceX.« L’Italie va aller vers Mars ! », s’est enthousiasmé Teodoro Valente, président de l’agence spatiale italienne, sur X.com. L’accord, officialisé le 7 août, prévoit que plusieurs charges utiles soient transportées par la fusée Starship d’Elon Musk jusqu’à la planète rouge. Parmi elles : une expérience sur la croissance des plantes, un capteur de rayonnement et une station de surveillance météorologique. Des instruments qui permettront de recueillir des données non seulement à la surface de Mars, mais aussi durant les six mois de voyage interplanétaire. Pour Valente, il s’agit d’un « partenariat inédit », symbole de la volonté italienne de « jouer un rôle de premier plan dans l’exploration spatiale ». Et il faut le rappeler : seuls deux pays ont, jusqu’ici, réussi à se poser sur Mars — les États-Unis avec trois rovers, et la Chine avec un.Côté SpaceX, la satisfaction est tout aussi palpable. « Nous allons sur Mars ! », a lancé Gwynne Shotwell, présidente de l’entreprise américaine, en mettant en avant une nouvelle offre : un service de transport vers Mars. Mais entre l’annonce et la réalisation, le chemin reste long. Car si le Starship est annoncé comme l’outil clé de cette conquête, il n’a pour l’instant jamais atteint l’orbite. Ses essais récents se sont soldés par de spectaculaires explosions, obligeant Elon Musk à repousser ses ambitions.Dans un message publié le 6 août, le milliardaire a fixé un nouveau cap : 2028 pour un vol non habité, et sans doute au-delà de 2030 pour un premier trajet avec équipage. Bien loin de ses promesses initiales d’une colonie martienne dès… 2024. Reste que pour l’Italie, cette alliance est un signal fort : celui d’une nation européenne décidée à ne pas rester spectatrice de la course vers Mars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:22
  • Dans quelles sources de données viennent piocher les IA ?
    Si ChatGPT, Gemini ou encore Grok progressent aussi vite, c’est en grande partie grâce à un ingrédient-clé : les données massives disponibles sur Internet. Et désormais, on sait un peu mieux d’où elles proviennent. Une infographie publiée par Statista a analysé les réponses fournies par ChatGPT, Perplexity, AI Overviews et le mode IA de Google pour déterminer quelles sources ces intelligences artificielles exploitent le plus.En tête du classement, surprise : Reddit apparaît dans 40 % des réponses, loin devant Wikipedia (26,3 %), YouTube (23,5 %) et même Google (23,3 %). Autrement dit, le savoir collectif et les discussions informelles des internautes sont au cœur de l’entraînement des IA. Des plateformes comme Yelp, Tripadvisor ou Facebook fournissent aussi des données précieuses… et gratuites. C’est là que le débat s’ouvre : combien de temps encore ces trésors de contenu généré par les utilisateurs resteront-ils exploitables librement ? Déjà, les ayants droit peinent à faire respecter leur propriété intellectuelle. Et pour le contenu du domaine public, la récolte continue, sans que ses auteurs touchent quoi que ce soit.Exemple parlant : depuis juin, Meta utilise vos données personnelles pour entraîner son IA, Meta AI, sauf si vous vous y êtes formellement opposé. Tout ce que vous publiez ou commentez sur Facebook, Instagram, WhatsApp ou Messenger entre dans ses bases d’apprentissage. Pour l’instant, Meta AI est optimisée pour le public américain, mais la firme veut adapter son outil aux usages et à la culture européenne. En clair, vos interactions en ligne pourraient bientôt façonner un modèle pensé pour mieux répondre… à vous. Derrière la magie des réponses fluides et “intelligentes” des IA, il y a donc un constat simple : elles se construisent sur nos traces numériques, offertes souvent sans que nous en mesurions vraiment la valeur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:08

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