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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Pourquoi Mussolini a-t-il tenté de faire interdire les pâtes en Italie ?
    Oui, c’est vrai : Benito Mussolini, le dictateur fasciste italien, a bien tenté — sans succès — de faire disparaître les pâtes de la table italienne. Derrière cette idée apparemment absurde se cachait un projet politique, idéologique et économique profondément révélateur de son époque.Dans les années 1920 et 1930, Mussolini voulait faire de l’Italie une puissance autosuffisante, libérée de toute dépendance étrangère. Il lance alors ce qu’il appelle la battaglia del grano, la “bataille du blé”. L’objectif : produire suffisamment de céréales sur le sol italien pour nourrir toute la population et ne plus importer de grains, notamment des États-Unis ou de l’Europe de l’Est. Cette campagne nationaliste devient un pilier de la propagande fasciste.Mais un problème se pose rapidement : la production de blé italien, même augmentée, ne suffit pas à couvrir les besoins d’un pays où les pâtes sont un aliment de base. Et la culture du blé, plus exigeante en eau et en terres, concurrence celle des légumes et de l’huile d’olive. Résultat : les ressources s’épuisent, et les prix flambent. Pour résoudre ce paradoxe, le régime décide alors de… dissuader les Italiens de manger des pâtes.Dans les années 1930, certains intellectuels proches du régime, comme le poète Filippo Tommaso Marinetti, chef du mouvement futuriste, publient des textes provocateurs vantant la “cuisine de l’avenir” et dénonçant les pâtes comme un symbole de mollesse et de passéisme. Marinetti écrivait que “le peuple qui mange trop de pâtes devient lent, pessimiste et nostalgique”. Mussolini, séduit par cette rhétorique de virilité et de modernité, soutient l’idée d’un remplacement des pâtes par des plats à base de riz ou de céréales locales, plus conformes à son idéal d’autarcie.Des campagnes officielles encouragent alors les Italiens à consommer du riz de la plaine du Pô, des légumes, ou même du pain. Certains restaurants fascistes retirent temporairement les pâtes de leur menu. Mais la résistance populaire est immédiate. Les Italiens refusent d’abandonner ce plat millénaire, symbole de leur identité et de leur culture. Même les hiérarques du régime continuent d’en manger en privé.Devant cet échec culinaire et politique, Mussolini finit par abandonner la croisade. Les pâtes survivent à la dictature, triomphent de la propagande, et deviennent après-guerre un symbole d’unité nationale. Ironie de l’histoire : l’homme qui voulait forger un “Italien nouveau” s’est heurté à ce qui, encore aujourd’hui, reste l’un des piliers les plus solides de la culture italienne — un bon plat de spaghetti. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:26
  • Quel auteur a inventé plus de 800 mots ?
    Au XVIᵉ siècle, la langue française connaît une véritable explosion de créativité. Et l’un de ses plus grands architectes s’appelle François Rabelais. Médecin, humaniste, moine défroqué et écrivain, Rabelais est l’auteur des célèbres Gargantua et Pantagruel, œuvres truculentes où se mêlent satire, érudition et fantaisie. Mais il est aussi un inventeur de mots hors pair : on estime qu’il aurait créé ou popularisé plus de 800 mots français, dont certains sont encore en usage aujourd’hui.Rabelais faisait partie de cette génération d’humanistes qui, à la Renaissance, voulaient enrichir la langue française pour la hisser au niveau du latin et du grec. Son imagination linguistique servait autant la science que la comédie. Il puisait dans le latin (frugalité, hilarité), le grec (utopie, antiques), mais aussi dans des jeux de mots et inventions pures. Ainsi, il est à l’origine ou à l’origine probable de termes comme “pantagruélique” (démesuré, joyeusement excessif), “gargantuesque” (gigantesque, généreux), “dyspepsie”, “épithète”, ou encore “progression”.Ses créations ne relevaient pas du simple caprice : elles accompagnaient une vision du monde où la langue devait refléter l’abondance du savoir et de la vie. Son style foisonnant, parfois scatologique, associait un vocabulaire érudit à un humour populaire. En mélangeant les registres, Rabelais a donné au français une souplesse et une inventivité nouvelles, ouvrant la voie à des auteurs comme Molière ou Voltaire.Mais la richesse du français ne vient pas seulement de ses mots : elle réside aussi dans ses formes littéraires. Le mot “roman”, par exemple, est lui-même un héritage médiéval fascinant. À l’origine, vers le XIᵉ siècle, romanz désignait simplement la langue romane, c’est-à-dire le vieux français parlé par le peuple, par opposition au latin, réservé à l’Église et aux érudits.Les premiers “romanz” étaient donc des textes écrits en français pour être compris de tous : récits de chevaliers, contes et chansons de geste. Peu à peu, le terme a glissé du langage au genre : un “roman” n’était plus seulement une œuvre en langue vulgaire, mais une fiction narrative en prose.Ainsi, du romanz médiéval au roman moderne, et de Rabelais à nos écrivains contemporains, la langue française s’est construite par invention, audace et plaisir du mot. Entre néologismes savants et détournements populaires, elle reste, comme chez Rabelais, une fête de l’esprit et de la liberté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:52
  • Faut-il vraiment boire son urine pour survivre ?
    C’est une question souvent posée dans les récits de survie — et la réponse est non, ou seulement dans des conditions extrêmement limitées. Boire son urine peut sembler une solution de dernier recours pour éviter la déshydratation, mais en réalité, c’est une mauvaise idée dans la plupart des situations.1. Ce qu’est vraiment l’urineL’urine est un déchet biologique, produite par les reins pour éliminer les substances que le corps ne peut plus utiliser : sels minéraux en excès, urée, acide urique, ammoniac, toxines, etc. En temps normal, elle contient environ 95 % d’eau, mais aussi 5 % de déchets. Si l’on est déjà déshydraté, ces déchets deviennent plus concentrés, et l’urine devient plus jaune, plus salée, et plus toxique.2. Pourquoi ce n’est pas une bonne idéeBoire son urine revient à réintroduire dans le corps des substances que celui-ci a voulu expulser. Cela force les reins à retravailler ces déchets, ce qui accélère la déshydratation plutôt que de la ralentir. En quelques heures, cela peut provoquer des nausées, des diarrhées et des troubles rénaux, aggravant encore la perte d’eau.En clair : c’est comme tenter d’étancher sa soif avec de l’eau de mer.3. Les rares cas où cela peut s’envisagerCertains manuels de survie ou témoignages d’explorateurs évoquent la possibilité de boire une petite quantité d’urine claire et fraîche, uniquement une fois, et dans les premières heures suivant la perte d’eau, avant que l’organisme ne soit trop déshydraté. Dans ce cas précis, elle est encore relativement diluée. Mais cela reste une solution de dernier recours absolu, uniquement si aucune autre source d’eau — même douteuse — n’est disponible.4. Ce qu’il vaut mieux faireDans une situation de survie, il est bien plus sûr de :Conserver l’urine pour la distiller (en la chauffant pour condenser la vapeur d’eau pure) ;Réduire la transpiration (en restant à l’ombre, en bougeant peu) ;Collecter la rosée ou l’eau de pluie ;Filtrer l’eau sale avec un tissu, du charbon ou des comprimés de purification.En résuméBoire son urine n’hydrate pas, mais empoisonne progressivement l’organisme. L’idée vient surtout de mythes de survie popularisés par la télévision, comme ceux de Bear Grylls. Dans la réalité, le meilleur réflexe reste toujours de préserver l’eau existante, et d’éviter que le corps n’en perde davantage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:17
  • Comment James Riley a-t-il survécu à l’enfer du Sahara ?
    Pour découvrir tous les épisodes de Survivre:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/survivre-histoires-vraies/id1849332822Spotify:https://open.spotify.com/show/6m4YqFSEFm6ZWSkqTiOWQRDeezer:https://deezer.com/show/1002349312 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    4:35
  • Pourquoi One Piece est-il le symbole de nombreux manifestants dans le monde ?
    Depuis quelques années, un phénomène surprend les observateurs : dans des manifestations aux quatre coins du monde, des pancartes, drapeaux et costumes inspirés de One Piece apparaissent. Le manga culte d’Eiichirō Oda, publié depuis 1997, est devenu bien plus qu’une œuvre de divertissement : il incarne aujourd’hui un symbole universel de résistance et de liberté.Au cœur de One Piece, on trouve l’histoire de Monkey D. Luffy, un jeune pirate au chapeau de paille qui rêve de trouver le trésor légendaire, le “One Piece”, pour devenir le roi des pirates. Mais ce rêve n’est pas motivé par la cupidité : Luffy cherche avant tout la liberté absolue, dans un monde dominé par un gouvernement mondial autoritaire et corrompu. Cette quête de liberté, associée à un profond rejet de l’injustice, a trouvé un écho dans les mouvements sociaux contemporains.Dans de nombreuses manifestations – à Hong Kong en 2019, en France lors des grèves contre la réforme des retraites, ou encore au Chili et en Iran – le drapeau à tête de mort du chapeau de paille est apparu comme un emblème de résistance populaire. Les manifestants y voient une métaphore claire : comme Luffy et son équipage, ils défient un pouvoir jugé oppressif, au nom de valeurs d’amitié, de solidarité et de courage.Le message de One Piece est d’autant plus puissant qu’il dépasse les frontières culturelles. Eiichirō Oda a toujours ancré son récit dans une critique subtile du pouvoir et de la censure. Dans l’univers du manga, le “Gouvernement mondial” contrôle l’information, efface les pages gênantes de l’Histoire et pourchasse ceux qui osent révéler la vérité — des thèmes qui résonnent fortement dans les sociétés où la liberté d’expression est menacée.De plus, les personnages de One Piece incarnent la diversité et l’inclusion : l’équipage de Luffy réunit des êtres aux origines, races et histoires radicalement différentes, unis par le seul idéal de vivre libres. Cette dimension universelle explique pourquoi le manga touche aussi bien les jeunes manifestants que les militants plus aguerris.En somme, One Piece est devenu un langage commun de la rébellion moderne. Derrière ses pirates colorés, il porte un message profondément humaniste : la liberté ne se quémande pas, elle se conquiert. En brandissant le drapeau de Luffy, les manifestants ne citent pas seulement un héros de fiction — ils rappellent que, face à l’oppression, chacun peut devenir le capitaine de sa propre révolution. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:33

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