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  • #166 Julien Gosselin, metteur en scène : « C’est ma mission de faire un art qui échappe aux demandes du public telles qu’elles sont formulées par HBO ou Netflix »
    Julien Gosselin, metteur en scène, dirige l’Odéon Théâtre de l’Europe, à Paris, depuis le 15 juillet 2024. Avec sa compagnie Si vous pouviez lécher mon cœur, il a connu le succès très jeune grâce à ses adaptations fleuves de textes littéraires. Les Particules élémentaires, de Michel Houellebecq, le révèle en 2013 à Avignon. S’ensuivent une adaptation de 2666, roman inachevé de Roberto Bolaño, puis Joueurs, Mao II et Les Noms adaptés de Don DeLillo.Dans ses spectacles, les décors se déconstruisent au fil du récit, des écrans géants décalent la représentation. Ces mises en scène sont des expériences physiques et engageantes, exigeantes. Jusqu’au 30 novembre, il présente aux Ateliers Berthier Musée Duras, un spectacle total, dix heures de plongée et de corps à corps avec onze textes de Marguerite Duras. Soit cinq performances de deux heures interprétées par les élèves du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.Dans cet épisode du « Goût de M » , Julien Gosselin nous reçoit dans un petit appartement qu’il habite depuis deux ans, à Paris, dans le 11e arrondissement, avec un chat, un bureau et une bibliothèque en bois confectionnée par son frère. Un duplex très sobrement meublé, presque vide. Il précise : « Je ne possède quasiment rien, juste des bouquins. Mais sinon je n’ai rien. Je n’ai pas d’iPad. Je n’ai pas d’appareil qui coûte cher. Je n’ai pas le permis. Je n’ai pas de voiture… » Pendant des années, on lui a reproché de « s’habiller toujours pareil ». Alors il a bien dû troquer son sweat bleu à capuche contre des costumes pour incarner ses fonctions de directeur d’une institution théâtrale.Longtemps, le théâtre n’a pas fait partie de la vie de Julien Gosselin, qui a passé son enfance à Oye-Plage (« un village de la France périphérique »), entre Dunkerque et Boulogne. Né en 1987, il a été élevé avec son frère par une mère institutrice et un père éducateur spécialisé, dans une atmosphère familiale qu’il qualifie volontiers de « raisonnable, douce, avec une constante générosité ». Il se souvient de son premier choc sur scène, un concert de Dominique A. Sans ressentir l’envie de jouer, il prépare toutefois un bac option théâtre, puis intègre l’école du Nord, une école supérieure d’art dramatique. Le voilà lancé dans une carrière hors norme.--------Cet épisode a été publié le 21 novembre 2025.Depuis sept saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la formation et les méandres du goût d’une personnalité. Créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal), préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et de Marjorie Murphy, avec Guillaume Girault au son et à la réalisation.Musique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • #165 Isabelle Carré, actrice, réalisatrice et écrivaine : « On prend davantage au sérieux un jeune garçon quand il dit qu’il va mal. Alors que les filles… c’est ses hormones, c’est une drama queen, ça peut être ses règles… »
    Pour sa première réalisation, Les Rêveurs, sorti en salle le 12 novembre, Isabelle Carré a adapté au cinéma son roman autobiographique. Paru chez Grasset en 2018, il avait remporté un énorme succès et apporté un nouvel éclairage sur cette actrice souvent cantonnée aux rôles de femmes discrètes et lumineuses. Ce film, qui raconte l’internement à l’hôpital Necker, au début des années 1980, d’une adolescente après sa tentative de suicide, veut aussi alerter sur la forte détérioration de la santé mentale constatée ces dernières années chez les jeunes.Isabelle Carré, 54 ans, nous reçoit dans un lieu qui lui est cher, notamment pour y avoir souvent accueilli sur scène Sarah Bernhardt. Il s’agit du Théâtre de la Renaissance, dans le 10e arrondissement de Paris, où elle est à l’affiche, jusqu’en janvier 2026, d’Un Pas de côté, une pièce écrite et mise en scène par Anne Giafferi. Elle joue aux côtés de Bernard Campan, « un ami cher, un frère et un partenaire de jeu idéal », et confie : « Tous les soirs, j’ai envie de pleurer quand je vois cette salle si pleine, avec tous ces visages, c’est magique. »Dans cet épisode du « Goût de M », elle se souvient d’abord d’avoir grandi dans un grand appartement parisien avec ses deux frères et ses parents très attentifs. Son père était designer de tissus et d’imprimés chez Pierre Cardin, grand amateur d’arts plastiques et du Japon, et sa mère lui « rappelle Mia Farrow ». Ils l’ont soutenue dans ses choix de carrière, devenir danseuse classique, puis comédienne.Au cinéma, elle a été récemment touchée par La Trilogie d’Oslo – Rêves, Amour, Désir, de Dag Johan Haugerud, ainsi que par les deux derniers films de Joachim Trier, Julie (en 12 chapitres) et Valeur sentimentale. Côté littérature, on retrouve son même goût pour les analyses psychologiques fines, comme dans les romans de l’autrice américaine Joyce Carol Oates. Elle admet aussi éprouver une attirance pour les fortes personnalités telles que la chanteuse Björk et pour la culture du Pays basque.--------Cet épisode a été publié le 14 novembre 2025.Depuis sept saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la formation et les méandres du goût d’une personnalité. Créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal), préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et de Marjorie Murphy, avec Guillaume Girault et Marlo Williams au son et à la réalisation.Musique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • #164 Pedro Winter, producteur, DJ et compositeur : « Les Daft Punk m’ont appris la patience, à ne pas brûler les étapes »
    Personnage-clé de la musique électronique française depuis trente ans, Pedro Winter, 50 ans, est l’invité du « Goût de M » cette semaine. Son parcours commence par être lié à celui de Daft Punk, dont il accompagne l’ascension à la fin des années 1990. Quelques années plus tard, il sera, avec son label, Ed Banger, une des rampes de lancement de ce qu’on appellera la French Touch 2.0 portée par des groupes tels que Justice, Mr Oizo, SebastiAn, DJ Mehdi ou Cassius. Aujourd’hui, Pedro Winter partage son temps entre son label, devenu influent dans le monde entier, des missions de direction artistique et des sets de DJ en tant que Busy P. Il a d’ailleurs mixé, fin octobre, lors de la soirée Because Beaubourg, une fête organisée au Centre Pompidou, avant que le musée ferme pendant cinq ans. Il vient également de lancer ED – pour Exclusively Digital –, qui lui permet de sortir des titres plus rapidement.Pedro Winter nous reçoit dans les locaux historiques d’Ed Banger, rue Ramey, dans le 18ᵉ arrondissement, tout près de Montmartre. Un lieu aux allures de boutiques de disques avec des bacs remplis de 33-tours. Un lieu qui, selon lui, ressemble plutôt à une « chambre d’ado » avec des peluches, des jouets Daft Punk, des disques d’or, un flipper à son effigie et des planches de skateboard, une passion héritée de sa jeunesse, « une des cultures les plus bienveillantes et les plus inclusives qui soit ».Dans son bureau, à côté d’un portrait de lui que viennent récemment de faire Pierre et Gilles pour la couverture du numéro d’automne du magazine Zeweed, il confie avoir voulu être avocat quand il était jeune. Il abandonne la fac lorsqu’il rencontre les Daft Punk, Guy-Manuel de Homem-Christo et Thomas Bangalter. Sur les conseils du père de ce dernier, Daniel Vangarde, Pedro Winter devient le manageur du duo pendant douze ans. Dans cet épisode du « Goût de M », il confesse aimer la techno minimale, l’album Rest, d’Isolée, demeurant dans son « panthéon de la musique électronique », et continue de s’enthousiasmer pour les jeunes talents, comme la chanteuse et compositrice française Oklou. Intéressé par la mode, il s’assume caméléon : « Je suis autant à l’aise quand c’est bien coupé chez Dior Homme qu’un peu plus ample avec les Japonais d’A.Presse. »--------Cet épisode a été publié le 7 novembre 2025.Depuis sept saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la formation et les méandres du goût d’une personnalité. Créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal), préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et de Marjorie Murphy, avec Guillaume Girault au son et à la réalisation.Musique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    49:22
  • #163 Rebecca Marder, actrice : « C’était inouï d’entrer à la Comédie-Française à 20 ans, après seulement un an d’école »
    C’est l’un des nouveaux visages du théâtre et du cinéma français. Ancienne prodige de la Comédie-Française, qu’elle intègre en 2015 à 20 ans, elle ne tarde pas à être courtisée par le cinéma, qui raffole de son ardeur, de son magnétisme et de son énergie. Elle est Simone Veil jeune, pour Olivier Dahan, Irène, la jeune actrice éprise d’absolu d’Une jeune fille qui va bien, de Sandrine Kiberlain, ou encore l’avocate combative de Mon crime, pour François Ozon. Un réalisateur qu’elle retrouve pour L’Etranger, qui vient de sortir en salles. Dans cette adaptation du chef-d’œuvre d’Albert Camus, Rebecca Marder interprète Marie Cardona – un des seuls rôles féminins du film –, la fiancée de Meursault , qui est jugé et condamné pour le meurtre d’un Arabe.Rebecca Marder, 30 ans, nous reçoit dans un immeuble haussmannien, un deux-pièces du 11e arrondissement, une « zone de transit », dit-elle, puisqu’elle s’apprête à déménager. Comme ses livres ne sont pas encore tous encartonnés, sa bibliothèque témoigne de ses goûts : Fou de Vincent, d’Hervé Guibert, La Cloche de détresse, de Sylvia Plath… « J’aime les livres. Même quand je pars en voyage, j’en emporte beaucoup trop », s’amuse-t-elle. Dans cet épisode du « Goût de M », elle revient longuement sur ses aspirations à monter sur scène, depuis qu’elle a joué au cinéma pour la première fois à l’âge de 5 ans dans Ceci est mon corps, de Rodolphe Marconi, au côté de Louis Garrel. Mais aussi depuis que sa mère, journaliste, l’emmenait voir des pièces dans des théâtres de banlieue, au-delà du 13ᵉ arrondissement où elles habitaient. Elle accompagnait également son père au cinéma aussi bien pour voir un Indiana Jones que des longs-métrages « pas du tout appropriés » comme La Femme des sables (1964), de Hiroshi Teshigahara. « Un film traumatisant », en rit-elle aujourd’hui.--------Cet épisode a été publié le 31 octobre 2025.Depuis sept saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal), préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et de Marjorie Murphy, avec Anaïs Reinhardt au son et à la réalisation.Musique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • #162 Pierre Hermé, pâtissier : « La pâtisserie rassemble les gens. Il y a quelque chose de social et de culturel autour du gâteau, parce que c’est la célébration, l’anniversaire, le mariage… »
    Ispahan, Mogador, tarte Infiniment vanille, Plénitude ou confiture Satine figurent parmi les créations les plus connues de l’invité du « Goût de M » cette semaine. Pierre Hermé, élu meilleur pâtissier au monde par l’académie des World’s 50 Best Restaurants en 2016, a contribué à faire sortir sa discipline de l’ombre de la cuisine dans laquelle elle est longtemps restée. Son génie, c’est d’avoir compris très tôt que le goût est un langage, et que ses œuvres pouvaient être assemblées chacune comme une architecture. Il s’est ainsi emparé d’un petit biscuit un peu oublié, le macaron, qu’il a réinventé en produit de luxe, en symbole de l’art à la française, et qu’il vend dans des boutiques écrins à travers le monde entier.Pierre Hermé nous accueille dans son vaisseau amiral, un hôtel particulier, boulevard Malesherbes à Paris, où sont conçues et pensées toutes les créations maison. Au premier étage, un bureau et un showroom, où l’homme de 63 ans reçoit et fait goûter les inventions mises au point dans l’atelier au rez-de-chaussée. L’ensemble, qui forme un lieu sobre et chaleureux, a été conçu avec la participation de Sanjit Manku et Patrick Jouin, deux spécialistes du design, un domaine qu’apprécie beaucoup le pâtissier. « J’aime beaucoup cet endroit car la lumière y est très douce, très bien étudiée », précise-t-il, en ajoutant qu’il adore le travail de Philippe Starck.Dans cet épisode résolument sucré, Pierre Hermé fait part de son goût pour la photo, avec des artistes comme Jean-Louis Bloch-Lainé et Irving Penn, et de son admiration pour le chanteur Alain Bashung. Il raconte aussi son enfance dans la boulangerie familiale, à Colmar, quand l’odeur du pain lui flattait les narines au réveil. Son arrivée à Paris, à 14 ans, chez Lenôtre, lui apprend « la rigueur, l’attention aux détails et l’importance de l’organisation pour produire de la qualité ». Après 1986, il débarque chez Fauchon avec le titre de « chef pâtissier », à la tête d’une équipe d’une trentaine de personnes, et commence à travailler sur ces « associations de saveurs » qui vont faire sa renommée.Cet épisode a été publié le 24 octobre 2025.Depuis sept saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal), avec Guillaume Girault et Benoît Thuault à la réalisation sonore, préparé avec l’aide de Diane Lisarelli, Marjorie Murphy et Juliette Savard.Musique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Sobre Le goût de M

Qu'est-ce qu'avoir du goût ? Qui a bon goût, mauvais goût ? Le goût est-il un héritage, le produit d'une éducation, le signe d'une appartenance sociale ? Ou au contraire, le fruit d'une construction personnelle, une mise en scène de soi ? Comment devient-il, au final, inséparable de ce que nous sommes ?Chaque vendredi, "Le goût de M" part à la rencontre d'une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine, et lui demande de raconter son histoire personnelle du goût. Comment elle l'a constitué, en continuité ou en rupture avec son milieu d'origine, comment il a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences, du goût de l'époque aussi."Le goût de M" est le podcast de M, le magazine du Monde, produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume Girault et Emmanuel BauxMusique : Gotan Project" Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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