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Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels

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  • Le Point G! La climacophilie
    La climacophilie, cette attirance sensuelle pour les escaliers, représente l'une des expressions les plus intrigantes du désir humain. Loin d'être une simple excentricité, elle illustre la complexité et la diversité des attirances sensuelles que peuvent développer les êtres humains. Bienvenue dans le point G! Pour les personnes qui éprouvent cette attirance, les escaliers ne sont pas de simples structures fonctionnelles. Ils deviennent des objets de fascination où se mêlent esthétique, sensations physiques et charge symbolique. Thomas, un climacophile de 35 ans, témoigne : "Les escaliers ont cette dimension presque mystique. Chaque marche représente une progression, une montée en intensité. Les grands escaliers en colimaçon particulièrement, avec leur mouvement spiral, créent une sensation unique d'ascension progressive." L'attrait peut se manifester de diverses manières. Pour certains, c'est l'aspect visuel qui prédomine : les courbes, les lignes, la géométrie des escaliers deviennent source d'excitation. Pour d'autres, comme Julie, ce sont les sensations physiques qui priment : "C'est tout un ensemble de sensations : le rythme des pas qui résonnent, la respiration qui s'accélère avec la montée, le contact avec la rampe... Chaque escalier a sa propre personnalité, sa propre façon de vous faire vibrer." Sarah, architecte, apporte un éclairage professionnel sur cette attirance : "Les escaliers sont parmi les éléments architecturaux les plus chargés symboliquement. Ils représentent la transition, l'élévation, le passage entre différents états. Dans l'histoire de l'architecture, ils ont souvent été conçus comme des éléments de prestige, des lieux de mise en scène. Cette charge symbolique et esthétique peut naturellement éveiller des sensations intenses." Contrairement aux idées reçues, les climacophiles vivent leur attirance de façon très personnelle et souvent discrète. Pour beaucoup, elle s'accompagne d'une véritable passion pour l'architecture et l'histoire des lieux. Comme l'explique Thomas : "Je suis devenu un véritable passionné d'architecture. Je voyage pour découvrir les plus beaux escaliers du monde. L'escalier de l'Opéra Garnier, ceux du Vatican... Chacun raconte une histoire, chacun provoque des sensations différentes." Une sexologue souligne que : "Ces attirances particulières, tant qu'elles sont vécues dans le respect de soi et des autres, peuvent être source d'épanouissement. Elles nous rappellent que la sexualité humaine est infiniment diverse et que le désir peut se nourrir d'éléments surprenants de notre environnement." La climacophilie témoigne de la capacité humaine à développer des connexions sensuelles avec son environnement. Pour ces personnes, les escaliers deviennent des espaces de projection fantasmatique, des sources de plaisir esthétique et sensuel. Cette attirance peut enrichir leur rapport à l'architecture et leur façon d'habiter l'espace urbain. La climacophilie nous rappelle que le désir humain emprunte parfois des chemins inattendus. Elle illustre comment des éléments ordinaires de notre environnement peuvent se charger d'une dimension érotique pour certains individus. Cette attirance, loin d'être une simple curiosité, nous invite à réfléchir sur la diversité des expériences sensuelles et sur notre rapport à l'espace architectural. Cette forme particulière de désir nous montre que la sexualité humaine ne se limite pas à des schémas conventionnels, mais peut s'exprimer à travers des connexions uniques avec notre environnement quotidien. Elle nous rappelle l'importance d'aborder ces attirances particulières avec ouverture d'esprit et respect, en reconnaissant qu'elles font partie de la riche diversité de l'expérience humaine. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
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  • Le Point G! La laliophilie
    Le mystère de l'attraction humaine ne cesse de nous surprendre par ses multiples facettes. Parmi les paraphilies les plus fascinantes, la laliophilie occupe une place particulière dans le spectre des attirances atypiques. Cette attirance sexuelle pour les discours publics révèle les liens complexes entre le pouvoir de la parole et le désir. Bienvenue dans le point G! Une sexologue explique : "La laliophilie s'inscrit dans une dynamique où le pouvoir, l'éloquence et la maîtrise oratoire deviennent source d'excitation sexuelle. Ce n'est pas tant le contenu du discours qui importe, mais plutôt la performance oratoire elle-même, la manière dont l'orateur captive son audience." L'histoire regorge d'exemples d'orateurs charismatiques ayant exercé une fascination intense sur leurs auditoires. Un historien spécialisé en psychologie sociale, note : "De l'Antiquité à nos jours, certains grands orateurs ont suscité des réactions quasi érotiques chez leurs auditeurs. Cette capacité à électriser les foules par la seule force du verbe a toujours eu une dimension sensuelle sous-jacente." Emma, 34 ans, témoigne de son expérience : "La première fois que j'ai ressenti cette excitation, c'était lors d'une conférence universitaire. L'orateur maîtrisait parfaitement son sujet, sa voix était posée, son débit parfait. Ce n'était pas une attirance physique, mais quelque chose de plus profond, lié à sa capacité à captiver l'auditoire. J'ai mis du temps à comprendre et accepter cette particularité." Une neuropsychologue apporte un éclairage scientifique : "Lors d'un discours particulièrement prenant, le cerveau libère des neurotransmetteurs similaires à ceux impliqués dans l'excitation sexuelle. La dopamine, l'adrénaline et les endorphines créent un cocktail neurochimique puissant. Chez les laliophiles, cette réponse physiologique est particulièrement intense." Thomas, 42 ans, consultant en communication, partage son vécu : "Dans mon métier, je côtoie régulièrement des orateurs talentueux. Certaines prestations me procurent une excitation que j'ai longtemps jugée honteuse. La thérapie m'a aidé à comprendre que cette réponse était liée à ma sensibilité particulière au pouvoir des mots et à la maîtrise rhétorique." Un psychanalyste propose une analyse plus profonde : "La laliophilie révèle souvent un lien précoce entre le langage et le désir. Certains patients rapportent des souvenirs marquants liés à des figures d'autorité s'exprimant en public - professeurs, politiciens, leaders religieux. Cette empreinte précoce peut façonner leur réponse érotique à l'art oratoire." Julie, professeure de lettres de 39 ans, évoque son parcours : "Mon attirance pour les discours publics a influencé mes choix professionnels. Être entourée d'éloquence au quotidien nourrit ma sensibilité particulière. J'ai appris à canaliser cette énergie dans mon enseignement, tout en maintenant des limites professionnelles strictes." Les aspects sociologiques de la laliophilie sont particulièrement intéressants. Une sociologue, observe : "Dans notre société de l'image, la parole garde un pouvoir érotique subtil mais puissant. Les laliophiles sont particulièrement sensibles à cette dimension souvent négligée de la communication humaine." Les témoignages recueillis sur les forums spécialisés révèlent la diversité des manifestations. Certains sont particulièrement sensibles aux voix graves, d'autres aux variations de rythme ou à la gestuelle qui accompagne le discours. Marie, 45 ans, modératrice d'un groupe de soutien en ligne, explique : "Chaque laliophile a ses déclencheurs spécifiques. Pour certains, c'est la maîtrise technique, pour d'autres l'improvisation ou la capacité à émouvoir." Un sexothérapeute, précise : "Il ne faut pas supprimer cette attirance mais la comprendre et la vivre sereinement. Nous travaillons sur la gestion des émotions et l'établissement de limites saines." L'avènement des médias numériques a créé de nouveaux espaces d'expression pour les laliophiles. Les podcasts, les conférences en ligne et les discours enregistrés offrent des supports adaptés à leur sensibilité particulière.  Sophie, 37 ans, témoigne : "Les plateformes numériques m'ont permis de vivre ma laliophilie de manière plus discrète et contrôlée." La dimension culturelle ne doit pas être négligée. Un anthropologue, souligne : "Dans de nombreuses cultures, l'art oratoire a toujours eu une dimension sensuelle. La laliophilie n'est peut-être qu'une expression moderne de ce lien ancestral entre parole et désir." Cette paraphilie nous rappelle la complexité des mécanismes qui régissent l'attraction humaine. Elle souligne également l'importance de l'acceptation et de la compréhension face aux diverses expressions de la sexualité, tant qu'elles restent dans un cadre respectueux et consensuel. La laliophilie, bien que peu commune, n'est ni une pathologie ni une déviance. Elle représente une sensibilité particulière au pouvoir de la parole, rappelant que la sexualité humaine peut s'exprimer bien au-delà des schémas conventionnels.En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
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  • Le Point G! 2 La sidérodromophilie
    Le monde des paraphilies ne cesse de nous surprendre par sa diversité et sa complexité. Parmi ces attirances particulières, la sidérodromophilie occupe une place étonnante. Bienvenue dans le point G! Du grec "sidero" (fer) et "dromos" (chemin), ce terme désigne l'attirance sexuelle pour les trains et l'univers ferroviaire. Un phénomène rare mais fascinant qui mérite une exploration approfondie. La sidérodromophilie se manifeste de manière très diverse. Certains sont excités par les vibrations des trains, d'autres par leur esthétique, leur puissance, ou même les sons caractéristiques du rail. C'est une attirance complexe qui va bien au-delà d'une simple fascination pour les locomotives." Pierre, 45 ans, partage son expérience : "Tout a commencé dans mon enfance, lors de longs voyages en train. Les vibrations, le bruit des roues sur les rails, le balancement des wagons... Petit à petit, ces sensations sont devenues source d'excitation. Au début, je pensais être seul au monde avec ces sentiments. C'est en découvrant des forums spécialisés que j'ai réalisé que d'autres personnes partageaient cette particularité." Une neurophysiologiste apporte un éclairage scientifique sur ce phénomène : "Les vibrations basse fréquence produites par les trains peuvent effectivement stimuler certaines zones érogènes du corps. De plus, le cerveau peut créer des associations entre ces stimulations physiques et le plaisir sexuel, notamment pendant la période critique du développement à l'adolescence." La communauté des sidérodromophiles reste discrète mais bien réelle. Marie, 38 ans, modératrice d'un forum dédié, témoigne : "Nous sommes plusieurs centaines à échanger régulièrement sur notre attirance. Certains sont attirés par les trains à vapeur, d'autres par les TGV modernes. Chacun vit sa passion différemment, mais tous partagent ce besoin de comprendre et d'accepter leur différence." Les aspects psychologiques de cette paraphilie sont particulièrement intéressants. Une psychanalyste, propose une analyse : "Le train représente puissance, contrôle et liberté. Il incarne aussi le voyage, l'évasion. Cette symbolique forte peut résonner avec des désirs profonds de l'inconscient. De plus, le caractère phallique évident de la locomotive peut jouer un rôle dans cette attraction." L'impact sur la vie quotidienne peut être significatif. Jean-Marc, 52 ans, raconte : "J'ai choisi mon appartement près d'une gare, mon métier dans le secteur ferroviaire. Ma vie est organisée autour de cette attirance. Ma compagne l'a acceptée, même si elle ne la comprend pas totalement. Cette acceptation a été cruciale pour notre relation." La prise en charge thérapeutique de la sidérodromophilie se concentre principalement sur l'acceptation et l'intégration saine de cette particularité dans la vie quotidienne.Un sexothérapeute, explique : "L'objectif n'est pas de 'guérir' cette attirance, mais d'aider la personne à la vivre de manière équilibrée, sans que cela n'entrave sa vie sociale ou professionnelle." Des études récentes en neurosciences apportent un nouvel éclairage sur ce phénomène. Les chercheurs ont identifié des connexions particulières entre les zones du cerveau liées aux sensations physiques et celles associées au plaisir sexuel. Ces découvertes suggèrent une base neurologique à certaines paraphilies, dont la sidérodromophilie. Sophie, 41 ans, évoque l'évolution de son rapport à cette attirance : "La thérapie m'a aidée à comprendre que je n'avais pas à avoir honte. J'ai appris à intégrer cette part de moi tout en maintenant des limites saines. Aujourd'hui, je peux en parler ouvertement avec mon thérapeute et quelques proches de confiance." On  insiste sur l'importance de la déstigmatisation : "Les paraphilies non dangereuses comme la sidérodromophilie ne sont ni des maladies ni des perversions. Elles font partie de la diversité de l'expression sexuelle humaine. La clé est d'accompagner les personnes vers une pratique saine et sécurisée de leur attirance." L'aspect social ne doit pas être négligé. Les groupes de soutien et les forums spécialisés jouent un rôle crucial dans l'acceptation de soi. Ils permettent aux personnes concernées de partager leurs expériences et de se sentir moins isolées face à cette attirance particulière. La sidérodromophilie nous rappelle que la sexualité humaine est d'une complexité fascinante. Elle illustre parfaitement comment des expériences sensorielles peuvent se transformer en source d'excitation sexuelle, créant des connexions uniques entre le corps, l'esprit et l'environnement. Pour conclure, rappelons que toute personne vivant avec une paraphilie peut trouver de l'aide auprès de professionnels de santé spécialisés. L'important est de ne pas rester isolé et d'oser en parler pour recevoir un accompagnement adapté, permettant de vivre cette particularité de manière épanouie et équilibrée. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
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  • Le Point G! 2 L’autoscopophilie
    La sexualité humaine recèle de nombreux fantasmes et désirs qui, parfois, peuvent surprendre ou interroger. Parmi ces paraphilies singulières, l’"autoscopophilie" occupe une place particulière. Bienvenue dans le point G! Ce terme désigne une forme d’excitation sexuelle suscitée par la "vue de son propre corps". À première vue, cela peut sembler narcissique ou même déroutant, mais il s’agit en réalité d’un phénomène qui, bien que méconnu, est loin d’être rare, notamment dans certains contextes sociaux et culturels. L’autoscopophilie vient du grec « "auto" » signifiant soi-même, « "scopo" » qui signifie observer, et « "philia" » pour l’amour ou l’attirance. Ainsi, l’autoscopophilie peut être décrite comme le fait de "ressentir une excitation sexuelle à la vue de son propre corps", qu’il soit nu ou partiellement dévêtu. Cela peut se manifester en se regardant dans un miroir, en observant des photos de soi ou même en se filmant. Cette paraphilie est fréquemment évoquée dans certains milieux, notamment ceux de la mode, de la nuit ou de l’univers médiatique, où l’apparence physique est souvent mise en avant et valorisée. Mais au-delà de ce cadre particulier, l’autoscopophilie touche également des personnes ordinaires, bien que son "expression reste souvent discrète ou cachée", par crainte du jugement social. L’univers de la nuit, avec ses boîtes de nuit, ses clubs et ses événements festifs, constitue un environnement privilégié pour observer certains comportements autoscopophiliques. En effet, dans ces lieux où le "corps est souvent exposé" (par des vêtements sexy, des tenues provocantes ou une mise en scène de soi), il n’est pas rare de rencontrer des individus qui prennent plaisir à se voir évoluer sous les lumières tamisées, sur une piste de danse ou devant des miroirs disposés dans les clubs. "Clara, 28 ans", raconte son expérience dans un club parisien :   _« Je me suis surprise plusieurs fois à me regarder danser dans les miroirs du club. Ça me donne confiance, et je me sens belle et désirable. Je ne dirais pas que c’est sexuel tout de suite, mais ça peut le devenir quand je me vois bien habillée, en pleine lumière, et que je sens que je contrôle la scène. C’est comme si je me regardais d’un œil extérieur et que ça m'excitait. »_ Pour Clara, comme pour beaucoup d’autres personnes, le fait de se voir sous un jour favorable, dans un contexte où le corps est magnifié par les jeux de lumière, peut déclencher une forme d’excitation. Cet "autonomorphisme" (le fait de se voir sous une forme valorisée) trouve dans l’univers de la nuit un terrain fertile pour s’exprimer. Il est facile d’associer l’autoscopophilie à une forme de "narcissisme", et ce lien n’est pas totalement dénué de fondement. Le narcissisme, au sens psychologique, est une fixation sur soi-même et son image. Toutefois, alors que le narcissisme est souvent perçu comme une pathologie ou un trouble de la personnalité, l’autoscopophilie est plus subtile. Il ne s’agit pas d’un amour constant de soi ou d’un besoin compulsif d’admiration, mais plutôt d’une "excitation ponctuelle" provoquée par l’image de son propre corps dans un contexte érotique. "François, 34 ans", confie :   _« Je n’ai jamais été du genre à me prendre en photo sans arrêt, mais il m’est déjà arrivé de me regarder dans le miroir après une douche, et de ressentir quelque chose d’assez fort. Je pense que c’est plus lié au fait que je me sens bien dans mon corps à ce moment-là, et ça me procure du plaisir. Ce n’est pas que je me trouve parfait, mais il y a un certain bien-être à s’apprécier physiquement. »_ L’autoscopophilie, chez François, semble être une manière d’"apprécier son propre corps", de se sentir bien dans sa peau, sans pour autant sombrer dans l’égocentrisme. Il est essentiel de différencier cette paraphilie d’un trouble narcissique pur, car dans bien des cas, elle témoigne plus d’un sentiment de "revalorisation de soi" et de son image corporelle, plutôt que d’un besoin de validation extérieure. Si l’autoscopophilie existe depuis toujours, il est indéniable que "l’ère des réseaux sociaux" a amplifié ce phénomène. La possibilité de se mettre en scène à travers des selfies, des vidéos ou des photos filtrées sur des plateformes comme Instagram, TikTok ou OnlyFans a fait exploser le phénomène de l’auto-représentation. Ce besoin constant de se montrer sous son meilleur jour peut facilement se transformer en une forme d’autoscopophilie, notamment lorsque les utilisateurs prennent plaisir à s’observer dans des poses suggestives ou valorisantes. "Sarah, influenceuse de 24 ans", témoigne de cette évolution dans son rapport à son image :   _« Je passe beaucoup de temps à choisir les bons angles et à retoucher mes photos avant de les poster. Au début, c’était pour obtenir plus de likes, mais maintenant, je réalise que je prends du plaisir à regarder mes propres photos. Ça peut même être excitant de se voir belle et sexy sur son propre feed. »_ L’exemple de Sarah illustre comment l’autoscopophilie peut s’immiscer subtilement dans la vie quotidienne à travers les réseaux sociaux, où l’image de soi est constamment travaillée et admirée, parfois jusqu’à devenir source de "désir sexuel". Dans la majorité des cas, l’autoscopophilie n’est pas vécue comme un trouble pathologique, mais plutôt comme un fantasme, une manière de "jouir de son propre corps" et de se réapproprier son image. Toutefois, comme pour toute forme de paraphilie, elle peut devenir problématique si elle envahit l’espace relationnel ou si elle conduit à un isolement, où la personne ne trouve d’excitation qu’en se regardant elle-même, au détriment d’une relation épanouissante avec un partenaire. Les sexologues s’accordent à dire que l’autoscopophilie devient préoccupante si elle empêche la personne de s’investir dans des interactions sexuelles avec autrui, ou si elle développe une fixation malsaine sur son image. Mais, dans la plupart des cas, elle est simplement une "extension de l’amour-propre" et du désir de s’accepter, voire de se célébrer. Une sexologue, explique que _« Le fait de se sentir attiré par son propre corps n’est pas nécessairement une pathologie. Cela peut être une étape importante dans l’acceptation de soi et de sa sexualité. Comme tout fantasme, tant qu’il n’empêche pas de vivre une sexualité épanouie avec un partenaire et qu’il reste dans le cadre du consentement mutuel, il n’y a pas de raison de le considérer comme un trouble. »_ L’autoscopophilie, bien qu’elle puisse sembler narcissique ou atypique, reflète en réalité un rapport complexe à l’image de soi. Dans une société où l’apparence physique est omniprésente, le fait de ressentir du désir en se contemplant n’a rien de surprenant. Que ce soit dans l’intimité d’une chambre, sous les projecteurs d’un club, ou à travers l’écran d’un smartphone, l’autoscopophilie est une manière pour certains de "se réapproprier leur corps et leur sexualité". Ce fantasme, comme tant d’autres, fait partie de la diversité des désirs humains. Tant qu’il s’inscrit dans un cadre équilibré et respectueux de soi et des autres, il n’y a pas lieu de le juger ou de l’invalider. L’acceptation de soi, sous toutes ses formes, est une étape clé vers une sexualité épanouie et une vie plus équilibrée. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
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  • Le Point G! La soceraphilie
    La soceraphilie demeure l'un des derniers tabous de notre société moderne. Ce terme, dérivé du latin "socer" (beau-père) et du grec "philia" (amour), désigne l'attirance sexuelle qu'une personne peut ressentir envers ses beaux-parents. Un phénomène plus répandu qu'on ne pourrait le penser, mais dont on parle rarement, si ce n'est sous forme de plaisanteries embarrassées ou de jugements moraux hâtifs. Bienvenue dans le Point G! Les chiffres sont pourtant éloquents. Une étude menée par le Dr. Sarah Cohen de l'Université de Californie révèle que près de 12% des personnes interrogées reconnaissent avoir déjà éprouvé une attirance passagère pour un beau-parent. Un chiffre probablement sous-estimé, tant l'aveu de tels sentiments reste difficile dans notre société. "Au début, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait", confie Sophie, 29 ans. "Mon beau-père a toujours été très présent, attentionné, à l'écoute. Un jour, j'ai réalisé que je pensais à lui différemment. La honte m'a submergée instantanément. Je n'osais plus le regarder en face, j'évitais les repas de famille. Cette période a duré plusieurs mois avant que je ne trouve le courage d'en parler à ma psychologue." Un psychiatre spécialisé en thérapie familiale, explique que ces attirances s'enracinent souvent dans des mécanismes psychologiques profonds : "Nous observons fréquemment des cas de transfert émotionnel. Le beau-parent peut inconsciemment incarner une figure parentale idéalisée, notamment chez des personnes ayant connu des carences affectives dans leur enfance. La proximité qui se développe naturellement dans une famille recomposée peut alors créer une confusion émotionnelle délicate à gérer." Cette confusion, Marc, 45 ans, l'a vécue intensément : "Ma belle-mère est entrée dans ma vie à un moment où je traversais une période difficile avec ma femme. Elle se montrait particulièrement compréhensive, à l'écoute... J'ai commencé à ressentir des choses qui m'ont terrifié. La thérapie m'a permis de comprendre que je projetais sur elle l'image de la mère aimante que je n'avais jamais eue. Ce n'était pas vraiment elle qui m'attirait, mais ce qu'elle représentait symboliquement." La ressemblance physique avec le partenaire peut également jouer un rôle important. Julie, 34 ans, témoigne : "Mon beau-père ressemble beaucoup à mon mari, en version plus mature. Cette similitude m'a d'abord troublée, puis a nourri des fantasmes dont j'avais honte. J'ai compris plus tard que cette attirance parlait davantage de mon rapport à mon propre vieillissement et de mes craintes concernant l'évolution de mon couple." L'interdit social qui entoure ces sentiments peut paradoxalement les renforcer. Une psychanalyste explique : "L'interdit crée souvent un effet de fascination. Plus une chose est taboue, plus elle peut devenir obsédante. C'est un mécanisme psychique bien connu. L'important est de pouvoir en parler sans jugement pour désamorcer cette dynamique." La proximité quotidienne dans les familles très soudées peut également catalyser ces émotions complexes. Laura, 37 ans, raconte comment cette situation a impacté sa vie familiale : "Quand j'ai commencé à ressentir cette attirance pour mon beau-père, j'ai progressivement espacé les réunions familiales. Je me sentais terriblement mal à l'aise, rongée par la culpabilité. Ma mère a remarqué mon changement de comportement et s'en est inquiétée. Cette situation m'a finalement poussée à consulter un thérapeute." Une sexologue clinicienne, insiste sur l'importance d'une prise en charge adaptée : "Il est crucial d'accueillir ces sentiments sans jugement. Le travail thérapeutique consiste à explorer leur origine, à comprendre ce qu'ils révèlent de notre histoire personnelle et de nos besoins affectifs non satisfaits. Nous aidons également les patients à établir des limites saines dans leurs relations familiales et à renforcer leur couple quand c'est nécessaire." Les situations de vulnérabilité émotionnelle constituent souvent un terrain propice à l'émergence de tels sentiments. Thomas, 41 ans, en a fait l'expérience : "Après le décès de mon père, ma belle-mère s'est montrée particulièrement présente. Cette proximité émotionnelle, conjuguée à mon deuil, a créé une confusion dans mes sentiments. Le travail thérapeutique m'a permis de comprendre que je cherchais inconsciemment à retenir quelque chose de la présence paternelle à travers elle." Face à ces situations, les professionnels recommandent de ne pas se juger ni se culpabiliser. L'important est de pouvoir en parler à un professionnel dès que ces pensées deviennent envahissantes. La pratique de la pleine conscience peut également aider à prendre du recul face à ces émotions troublantes. La soceraphilie n'est pas une fatalité, mais plutôt le symptôme de problématiques plus profondes qu'il est important d'explorer avec l'aide d'un professionnel. Elle peut révéler des besoins affectifs insatisfaits, des schémas relationnels à travailler, ou des questionnements plus profonds sur notre rapport à l'intimité et à la famille. Comme le souligne un psychologue : "Le fantasme fait partie de notre vie psychique et n'a pas à être jugé. C'est sa gestion qui importe. Avec un accompagnement approprié, ces situations peuvent même devenir des opportunités de croissance personnelle et de meilleure compréhension de soi." Si vous êtes concerné(e) par cette situation, sachez que vous n'êtes pas seul(e). Des professionnels de santé mentale sont formés pour vous accompagner en toute confidentialité dans cette épreuve. L'important est de ne pas rester isolé(e) avec ces questionnements et d'oser en parler pour recevoir l'aide adaptée. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
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Sobre Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels

Podcast déconseillé au moins de 16 ans. Vous venez de trouver le Point G!, bravo ! Vous allez avoir le plaisir de découvrir les sexualités. Oui "les". Diverses et parfois étonnantes pour les non-initiés, les sexualités n'ont pas de limites, sauf celles du consentement (et de la loi) quand les fantasmes deviennent réalités. Que vous soyez un homme ou une femme ou que vous ne vouliez pas vous genrer, que vous aimiez les hommes ou les femmes (ou les deux), partagez avec nous vos fantasmes et découvrez ceux de vos voisins ! Envie de témoigner dans l'émission, même anonymement, écrivez-nous ! NB : Nous ne sommes ni médecins ni sexologues ou sexothérapeutes, nous essayons juste de découvrir et de comprendre "les" sexualités à travers les écrits des spécialistes, les statistiques et les sondages ainsi que les témoignages de nos invités.Pour tout problème affectant votre santé (physique ou comportementale) il est important de consulter des professionnels. Emission disponible sur Apple podcast, podcast Addict, Amazon Music, Audible, Stitcher.
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